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Créer du discernement pour s'ouvrir aux autres et avancer ensemble
25 septembre 2008

Les toilettes en battle-dress

Un tableau de bord d'avion de tourisme, voilà à quoi ressemble le tableau de commande d'un siège de WC en Corée. D'un avion de tourisme coréen, bien sûr, tout écrit en coréen… Pourtant, impossible de rentrer en France sans avoir essayé le jet coréen, surtout après avoir tant apprécié la douchette thaïlandaise. Drôle, on dirait des noms de positions ! De là à essayer l'engin directement sur son postérieur… Demander à mon interprète ? Le risque d'impair est non négligeable. Ah ! Que ne suis-je allé m'initier, dans la boutique ad hoc sur les Champs à la sortie d'une de mes nombreuses réunions Cipav ? Justement si propices… IMGP1150 La seule solution, c'est évident, c'est d'essayer sans le postérieur. Oui, mais quand ? Le matin, pas le temps, dans la journée pas le temps, le soir trop crevé… Ah ! un quart d'heure de battement au siège ( !) très chic, du client. Très chic aussi. Je cours vers mon terrain d'aventure, très chic également : palissandre (en mélamine), moquette (épaisse), belle robinetterie (allemande), mobilier design (local), brosses à dents, peignes et brosses, parfumerie et cosmétiques (du client). J'attends que la seule personne présente ait fini de se brosser les dents. Je me lance. Je presse un premier bouton. Vert. Sort un embout de plastique. Blanc. Qui… crache un puissant et long jet d'eau qui manque de passer au dessus de la porte. Vite, trouver comment ça s'arrête. Rien de rouge, mais un bouton marron. Je presse, le jet s'arrête, l'embout rentre, mais la cabine est inondée, porte et sol. Toujours personne dans la partie commune ; heureusement aucune trace extérieure d'inondation. Au point où j'en suis, je presse le bouton vert suivant. Même résultat apparent, sinon que je suis cette fois plus prompt à arrêter le jet et limite donc la seconde inondation. Troisième bouton. Ouf, de l'air, chaud probablement. Même bouton d'arrêt. L'heure a tourné, il faut y aller. Pas le temps d'effacer les traces de mon passage. Avec quoi, d'ailleurs ? Ici, le personnel de ménage ne laisse pas trainer ses ustensiles. D'ailleurs, la situation relève plutôt des pompiers que de l'équipe de ménage ! Je jette un œil, personne. Je sors l'air de rien comme un gamin venant d'éviter de peu la prise en faute. Juste le temps de me recomposer un masque executive et c'est reparti. Et je n'ai même pas pissé !
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