Mysore
Prononcer maïzore. Mysuru en Kannada, langue du Karnataka
Pas tout à fait Bangalore, la capitale où toutes les grandes entreprises mondiales ont leur(s) filiale(s) IT, mais quand même la ville.
Un choc après 10 jours de retraite et de papouilles dans le très rural Kerala !
Nous avions pourtant prévu un sas : une après-midi dans un immense centre commercial Lulu tout neuf, une ville en soi, à Ernakulum, quartier vivant du grand Kochi ; et même une séance de cinéma bollywoodien en Hindi : Sonu ke Titu ki Sweety (si !)...
C’était sans compter le retard de notre car de nuit, un Volvo, la catégorie top du top en Inde, dont une panne disons de pneumatiques, en nous faisant arriver vers midi au lieu du petit matin, nous a bien sûr permis de nous régaler toute la matinée du paysage et de la faune des réserves naturelles traversées, chevreuils, singes, nos premiers éléphants en liberté... mais nous a amené bien fatigués au milieu d’un essaim de conducteurs de tuk-tuk « affamés » par le petit nombre de touristes, surtout indiens, venus visiter l’ancien palais impérial.
Avec des températures entre 35 et 40, un peu inhabituelles semble-t-il. Dur, dur. Il nous a bien fallu 24h pour reprendre possession de nos moyens et commencer à apprécier.
Le palais, si on veut, et aussi un musée kitchissime qui présente un bric-à-brac de tableaux, instruments anciens... incroyable, bien réjouissant.
Et puis la ville elle-même, son rythme, ses gens, leurs habitudes de déjeuner d’une bricole servie dans une page de cahier d’écolier ou une feuille de journal par des marchands ambulants, les sourires pétillants et en même temps très sérieux et les what’syournamewhereareyoufrom des lycéennes, ses commerces de tout, on a vu une échoppe consacrée au boulon à ridiculiser définitivement le BHV, ses cars déglingués toujours à fond, son super marché bourré de fleurs, de légumes et d’épices et même... ses tuk-tuk quand on a fini par s’y habituer. Et ses « vélib ».
Visites obligées, spécialités gastronomiques (du sucré, du sucré, du sucré), organisation de la suite, piscinette de l’hôtel, nous commençons à trouver notre rythme.