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24 février 2018

Sirop d’érable

Shirodhara, avant transformation par Sophie. Shirodhara, c’est bon pour tout !

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Les choses sérieuses ont commencé. Notamment par la consultation d’un médecin ayurveda que tout le monde ici appelle « la doctoresse ».

En excellente santé, mais généreux et curieux, j’ai raclé les fonds de tiroir des tracas plus ou moins imaginaires pour lui trouver du grain à moudre.

Le verdict est tombé rapidement : Shirodhara et Kizhi (prononcer kiri).

Shirodhara, c’est le traitement royal. C’est bon pour le cerveau, les cellules du cerveau, le moral, le stress, la mémoire, la maladie de Parkinson, celle d’Alzheimer et toute autre démence, l’irritabilité, l’élocution, l’intelligence (chic !), l’équilibre hormonal, les cervicales, les sinus... Pour tout, vous dis-je !

Zutre, j’ai oublié de demander si ça ne traitait pas l’alopécie masculine, par hasard. Possible, puisque ça a l’air de traiter tout ce qui est au-dessus des épaules, dans ce pays qui a l’air de compter à peine plus de chauves que la France de maharadjas...

Shirodhara c’est, après le massage à l’huile (1 heure de bonheur passif) le marronnier de la médecine ayurvédique, en tout cas de celle du Kerala : un copieux filet d’huile tiède, parfumée et peut-être médicamentée (la mienne avait un vague fumet d’huile de cuisson d’aubergine, pour un inconditionnel de l’aubergine -en plus elles sont délicieuses et très jolies, minuscules et pie-violettes ici- juste avant le déjeuner, c’était parfait) coule sur le front pendant un certain temps. Comme tout le monde s’endort très vite, personne ne sait combien de temps ça dure réellement ; vu le niveau de remplissage du (grand) vase recueillant l’huile, certainement... un certain temps.A94AB003-397E-4140-9C73-8FE66BAC4C29

Khiri, ce sont des massages avec des pochons, remplis de choses bonnes pour la santé, mis à « frire » dans un plat à oreilles, toujours à la limite de la brûlure, c’est là qu’on voit les pros.

Faudrait pas croire que c’est la vie de château pour autant.

Le programme des journées est dense : 2h de qi gong au lever du jour (6h) au bord de la Periyar, long fleuve qui baigne la Big Banana Island où nous passons cette dizaine de jours, petit déj à 8h30, 1h (au moins) de massages divers, déjeuner à 13h, collation à 17, 2h de yoga à 18h avant un dîner à 20h.

Et je passe sous silence les éventuels tours en canoë sur la Periyar, bains dans icelle, consultations de la doctoresse, conférences  sur l’ayurveda...

Bref, nous sommes au taquet. Pas encore pu commencer à préparer notre périple de mars.

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Commentaires
N
Belle photo d'arbre qui se découpe sur la brume. Invitation au calme et au repos... Bises
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